Demande pour des parents adoptifs nalkiri

Traits Hastanes : Honorable, Respectueux, Loyal, Galant, Généreux, Brave

Traits Nalkiri : Empathie, Généreux, Honnêteté

Désavantages : Défiguré (Brulé), Peur du feu, Réservé, Incapable de mentir

Caractère : Honorable (sur ses principes, ses devoirs et sur ses dettes), Respectueux, Loyal (envers ceux qu’il aime), Réservé (son apparence « hideuse » suite à ses brulures en font une personne ayant une certaine réserve envers l’inconnu, qui a tendance à être repoussé par cette dernière), Réfléchit



Age : 22 ans

Lieu de naissance : Citria

Lieu de résidence : Forêt éternelle



Prologue

Sombre naissance, sombre destinée

Le ciel pleurait toujours et encore, et ce depuis bientôt une semaine. L’humidité envahissait la demeure, malgré le foyer qui s’acharnait à flamboyer et dégager une chaleur étouffante.

L’homme faisait les cents pas ne laissant aucun doute sur sa nervosité, tandis que l’inquiétude commençait à le gagner comme en témoignait ses regards vers les escaliers qui menait à l’étage.

Le travail avait commencé depuis déjà longtemps et la femme semblait être à bout de force. La sage femme s’efforçait à ne pas transparaître son inquiétude. Un nouvel effort de la mère fit apparaître le crâne de l’enfant, annonçant la finalité des efforts et la joie prochaine. Cette vision poussa la sage femme a encourager d’avantage la mère qui offrit ses dernières forces à cette tâche.

Un puissant hurlement de souffrance vint d’en haut. Puis plus rien. L’homme fixa avec anxiété et crainte l’escalier. Il vit une silhouette apparaître, puis la sage-femme surgir d’un pas lourd. Son visage semblait chagrin.
« Que c’est t’il passé ? » Les mots s’étranglait à moitié dans sa gorge.
« Je suis désolée, Messire. Votre épouse a été exemplaire. Ils ont été emmené auprès des Cilias plus tôt que nous le souhaitions. »
La face de l’homme était blême, la machoire crispée. Le désespoir le rongeait sans nul doute.

La porte d’entrée claqua et un jeune enfant d’à peine quatre ans, accompagné d’un couple de personnes agées, surgirent. L’atmosphère silencieuse les happa, étouffant par cela la gaieté des nouveaux arrivants. Le vieux couple interloqué dans un premier temps, comprit l’origine du malaise ambiant à la mine désabusée de leur beau-fils. Leur fille et leur petite-fille étaient mortes. La grand-mère guida dès lors l’enfant vers une autre pièce.

Le feu du destin

Chagrin et désespoir suivit le deuil. La famille semblait morte en ce jour de pluie qui avait emporté mère et fille. La folie prenait lentement place sur le désespoir dans la tête du père de famille.
Et un soir, cette dernière le conduit à agir en conséquence. Croyant en la culpabilité de sa famille suite à une action contre la volonté d’Odéon (seul raison pouvant être la cause de la mort de sa femme et de la fille qu’elle allait lui offrir), la déraison le conduit à mettre le feu à la demeure. Le feu purificateur de tout pêchés.
La chaleur éveilla le jeune garçon, dissipant rapidement son demi-sommeil. D’abord l’interrogation l’envahit et le conduisit à sortir de sa chambre. La porte ouverte fit place à une pièce dévoré par des flammes, accompagnées du crépitement du bois à leur contact. La beauté de la scène n’avait d’égale que la peur qu’elle inspirait. Le jeune garçon de quatre ans s’avança lentement et hurla lors de son premier contact avec les flammes.
La panique se glissa aussitôt en lui, et comme une bête cherchant d’instinct à se sauver de sa cage, il couru à travers le piège de flamme qui l’entourait. Les flammes le léchèrent à de nombreuses reprisent, enflammant ses vêtements et roussissant sa peau. L’odeur de chair brûlée emplissait ses narines, accentuant d’autant plus le coté animal de l’enfant. Puis la nuit et le bruit de la foule fit place à la fournaise et à ses crépitements. Il s’écroula, et le noir l’envahit.
Les flammes, qui continuaient de dévorer ses vêtements, furent étouffées. Puis il fut amené chez un soigneur.

Le poids des stigmates

L’héritage maudit

A jamais les flammes l’avaient marqués, son corps et son visage en portait en partie les stigmates. Les soins avaient durés de longues semaines, laissant dans l’incertitude sa survie durant tout ce temps. Et pis encore, personne semblait en avoir cure, le feu semblant avoir emporté tout le passé de l’enfant, le laissant seul témoignage du passé.
L’enfant remit, il fut confié à l’orphelinat, l’offrant à la cruauté de l’enfance. Il était maintenant différent, hideux et repoussant aux yeux des enfants qui ne se retenait pas de le lui dire. Tant qu’aux adultes, malgré leur faux semblant, il perçu que bien vite leurs ressentiments qu’ils n’hésitaient pas à témoigner dès le dos tourné.

Le gout du miel

Les jours se succédèrent, puis les semaines et les mois. L’enfant fêtait ses six ans dans l’ignorance de tous. C’était comme une journée parmi tant d’autre finalement. Il errait comme tant de fois dans les rues de Citria, admirant la gaieté des gens ou les couleurs chatoyantes de tel massif de fleurs ou de telle robe. Et y’avait parfois des étrangers qui apportaient de fabuleuses histoires. La tête dans les nuages, il ne vit pas la femme et tout deux se percutèrent. Les effets de cette dernière s’étalèrent à terre et confus il l’aida à ramasser, tandis qu’elle jappait en l’insultant. Lorsqu’il eu ramassé ce qu’il avait pu, il lui tendit mais elle émit un piaulement d’horreur à sa vue, y joignant le refus de récupérer ses affaires tout en faisant scandale de son hideuse présence. Un homme gigantesque, précédemment accompagné d’une femme non moins colossale, s’était joins à lui afin de ramasser les derniers effets. Suite à cette scène, ils restèrent dans un premier temps couac de la réaction de la femme, avant de regarder le désespoir et la peine silencieuce du gamin. La femelle Nalkiri fut la première a réagir, et s’avança vers l’enfant et s’accroupie à ses cotés. L’homme l’imita un instant après et posant sa main sur le crâne du petit, après s’être un peu agenouillé, il lui ébouriffa les cheveux.
« Tu nag faire attention ! Elle avoir tête moineau ! » Dis la femelle, en y joignant un sourire.
L’enfant les regarda tour à tour, surprit qu’on lui porte une attention sans jugement. Ses yeux se mouillèrent, et incapable de retenir son émotion, des larmes coulèrent. Il eu envi de leur témoigner l’émotion qu’il leurs inspirait, émotion qu’il n’avait pu partager tant d’années pour une si jeune vie. Mais il ne pu que pleurer, sans les serrer dans ses petits bras, ni aucun autre geste.

La volonté du changement
Ce souvenir de joie hantait les jours et les nuits qui suivirent. Mais malgré que chaque jour ils fixaient la grande entrée de Citria afin de les apercevoir, chaque jour la déception n’était que la seule à se présenter. Puis l’idée germa dans sa tête : tout gamin qu’il était avec ses six ans, s’ils ne venaient pas à lui, c’est lui qui viendrait à eux. C’était décidé et puis personne se soucierait finalement de sa disparition. Il n’avait rien à y perdre.

Ils furent surprit d’entendre dire qu’un petit bambin seul errant dans la forêt avait été trouvé et ramené au wakoum. Et d’autant plus surprit quand on leurs disait qu’il soufflait leurs descriptions dans ses délires fièvreux et surtout lorsqu’ils constatèrent qui cet enfant était.

(si background accepté)

Une nouvelle vie

Tout animal devrait être récompensé par les efforts témoignés pour la recherche de son bonheur. Edouard, rejeté des Hastanes, avait obtenu au sein des Nalkiri le bonheur qu’on lui avait refusé parmi les siens.

Malgré son aspect chétif qui lui rappelait ses origines face aux autres enfants du wakoum, il était heureux. Il était pas véritablement des leurs, mais ils l’acceptaient en leur sein comme tel. Ses brûlures n’étaient l’objet d’aucune moquerie. Elles avaient cependant été source de multiples questions et d’interrogations innocentes, mais elles s’appesantirent que le temps de leurs réponses. Ils pouvaient jouer, aimer et rire comme un vrai enfant.
Les années passant, il commença à apprendre les arts guerriers afin de se battre comme les chevaliers de Citria dont les histoires l’avaient conduit à faire partit d’eux le temps que durait ses rêves. Cependant, il n’avait pas la stature pour faire face aux colosses qu’étaient les enfants Nalkiris de son âge. Même s’il faisait preuve de d’avantage de stratégie et un semblant de vitesse, la moindre parade mal amortie lui engourdissait les membres après l’impact. La distance était la clé afin d’éviter ce désavantage intrinsèque. Il s’orienta par conséquent sur la lance, mais aussi l’arc. Ce dernier se présenta un choix judicieux, en partit suite à l’étonnante aisance qu’il présentait à son maniement.
De même que l’entraînement aux armes, il apprit à chasser et cueillir, en un mot : subsister. A cela s’accompagnait la connaissance de la forêt et de tout ce qui en découle : son équilibre et le besoin de protéger tant les insectes à la base de la chaîne alimentaire que les prédateurs qui la dominait, les bienfaits qu’elle gardait ou tout ce qui la gouvernaient, esprits comme créatures mythiques. Cela ne manquait pas à motiver son imagination à vaguer vers des contrées ou lieux magiques et enchanteurs qui devaient être inconnus de la plus parts des vivants.

La guerre marqua ces années, avec ces trahisons et ces blessures. Et malgré qu’il ne se sentait pas autant Hastane que Nalkiri, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable vis à vis des agissements de son peuple envers les Nalkiris, même s’il n’en était pas responsable. Il se promettait de jamais être la cause de tels agissements envers ceux qui l’avait accepté et offert le bonheur qu’il n’aurait peut être jamais pu avoir autrement.

Edouard, Inconnu a écrit:Varik, je serais ravi d'avoir un mentor comme toi (mais j'ai le sentiment que t'es un mentor pour plusieurs )

Edouard a écrit:Et bien voilà, j'ai trouver une maman pour Edouard ! ^^

Leeya a écrit:Dommage que tu sera déjà adulte, je croyais avoir enfin trouver un partenaire de jeux...
Vais être encore la seule enfant, snifff...

Trohr Halm, Nalkiri a écrit:Si t'As trouver une maman en la femme de Trohr, alors Je pourrais etre ton pere adoptif!
Je suis le manteau de Varik sur beaucoup de chose